En ce début d’année, la croissance inférieure à la moyenne de l’économie suisse se traduit notamment par un rafraîchissement des perspectives pour le 1er trimestre 2023. Les coûts élevés de l’énergie et l’inflation qui en découle restent un sujet de préoccupation.

 

23 Janvier 2023

Pour la branche des fournisseurs de garages, l’année 2022 s’est terminée sur une situation conjoncturelle apaisée. La branche continuera de ressentir les effets de la pénurie d’énergie, mais elle ne s’attend pas pour cet hiver à des interruptions de production ayant pour effet de freiner l’activité à grande échelle. Reste que les prévisions positives émises pour le 4e trimestre 2022 font place à des pronostics réservés pour le 1er trimestre 2023 en raison des taux d’inflation élevés attendus.

 

L’avis des entreprises sur la situation actuelle

La situation de l’emploi est à nouveau en léger recul: 57% des entreprises interrogées (contre 61% au 3e trimestre 2022) la jugent bonne, 41% (contre 36% au 3e trimestre) satisfaisante et 3% (sans changement) mauvaise. La situation bénéficiaire reste pratiquement inchangée: elle est qualifiée de bonne par 46% des répondants (contre 47% au 3e trimestre), de satisfaisante par 51% d’entre eux (contre 48% au 3e trimestre) et de mauvaise par 3% (contre 5% au 3e trimestre). Le chiffre d’affaires est lui aussi en recul: 46% des sondés (contre 63% au 3e trimestre) le considèrent comme bon, 51% (contre 32% au 3e trimestre) comme satisfaisant et 3% (contre 5% au 3e trimestre) comme mauvais.

 

Pronostics de tendance pour le 1er trimestre 2023

Le prix, élevé, de l’énergie se répercute sur celui des matériaux, de sorte que 95% des membres du SAA (inchangé) estiment que la tendance des coûts du matériel restera à la hausse, et 5% (contre 2% au 3e trimestre) que ces coûts se maintiendront à leur niveau actuel; aucun des répondants (contre 3% au 3e trimestre) ne s’attend à ce qu’ils diminuent. La tendance du coût des salaires demeure elle aussi à la hausse, peut-être en raison des compensations liées aurenchérissement: 89% des entreprises (contre 66% au 3e trimestre) pensent que ce coût va augmenter, les 11% restants (contre 34% au 3e trimestre) qu’il restera tel quel. S’agissant des effectifs, le tableau est similaire: 19% des sondés (contre 34% au 3e trimestre) s’attendent à ce qu’ils augmentent, et 78% (contre 61% au 3e trimestre) à ce qu’ils restent à leur niveau actuel. Comme au 3e trimestre, aucune entreprise ne prévoit d’introduire de chômage partiel. En ce qui concerne la situation de l’emploi et la situation bénéficiaire, les perspectives sont plutôt à la stabilité: 78% des répondants (contre 87% au 3e trimestre) s’attendent à ce que le premier de ces paramètres reste tel quel, 16% (contre 13% au 3e trimestre) à ce qu’il s’améliore. S’agissant du second paramètre, 8% des membres du SAA (contre 13% au 3e trimestre) escomptent une amélioration, 16% (contre 24% au 3e trimestre) prévoient une détérioration, et 76% (contre 63% au 3e trimestre) tablent sur la stabilité.

 

Remarque: certains pourcentages sont soumis à des effets d’arrondi.